Les activités du deuxième jour ont démarré avec une session plénière dont la thématique portait sur « Financer le mouvement féministe francophone« .
La problématique de financement des organisations féministes est un réel défis qui réduit considérablement leur champ d’action. Où obtenir ses financements, comment négocier les conditions de financements tout en étant fidèle aux valeurs organisationnelles , qui sont les bailleurs ? Autant d’interrogations qui méritent des éléments de réponses.
La particularité d’un financement qu’il est directement orientée vers les organisations féministes sans passer par l’Etat.
En dépit de la difficulté pour les organisations féministes en général, d’avoir des financements, spécifiquement les organisations féministes francophones éprouvent encore plus de difficultés que les organisations anglophones.
L’essentiel des financements proviennent des fondations privées à caractère philanthropique, les institutions issues du secteur privé, les aides internationales provenant des multinationales et aussi les activités génératrices de revenus provenant des organisations féministes elles-mêmes.
Chaque bailleur ayant ses exigences en fonction de ses objectifs poursuivis, il revient aux organisations de s’informer préalablement et si possible d’entamer des discussions afin de trouver un terrain d’entente. Les organisations doivent aussi inclure dans les demandes de financements les microprojets qui soutiennent la résilience des membres de ces organisations.
A la suite de cette plénière, les participant.es ont rejoint les salles pour le démarrage des sessions hybrides où plusieurs thématiques ont été abordées notamment l’utilisation des nouvelles technologies, les financements, la sororité pour un féminisme intergénérationnel, la sexologie, etc.
Cette journée a été consacrée également à la clôture de la campagne Warikow lancée il y a six mois qui a été mise en oeuvre par 14 pays qui a touché environs 200 personnes.
