Nous sommes fiers de vous annoncer nos trois lauréates de cette deuxième édition de 2021 :
Pitalunani HESSI, lauréate du premier prix
Gratias KIBANJA, lauréate du deuxième prix
Amélie AKINSHOLA, lauréate du troisième prix
Le Prix Francophone pour l’Égalité des Genres met en lumière l’engagement et les parcours extraordinaires des militantes qui ont fait progresser les droits des femmes, des jeunes femmes et des filles et l’égalité des genres dans les différents pays francophones du Grand Sud. A travers ce Prix, XOESE souhaiterait reconnaître les efforts considérables de ces héroïnes, souvent dans l’ombre, et accroître la visibilité de leurs réalisations exceptionnelles.
Découvrez pourquoi ces femmes impressionnantes méritent d’être reconnues !
La lauréate du premier prix, Madame Pitalunani HESSI, est la Directrice de l’association Femme Plus Togo depuis 2013. L’association vise à accompagner et plaider pour l’accès aux droits pour les femmes et filles du Togo, notamment celles vivant avec le VIH/SIDA, et les femmes LGBTI+.
Sous sa direction, l’association Femme Plus Togo a mené plusieurs projets significatifs. Par exemple, l’association a plaidé avec succès pour l’allégement des peines aux femmes vivant avec le VIH/SIDA ayant une santé fragilisée. Par conséquent, 35 femmes, au sein des prisons civiles du Togo, ont eu la liberté conditionnelle. L’association a aussi plaidé pour la mise en place du Centre d’Assistance Juridique et Économique aux Femmes (CAJEF) pour pallier aux situations de violences basées sur le genre. La lauréate du premier prix à également piloté un projet pour l’accès aux droits économiques aux femmes vivant avec le VIH / SIDA en milieu rural qui a permis l’association Femme Plus Togo de sensibiliser 5 000 femmes et filles sur leurs droits économiques. Madame Pitalunani HESSI continue de mener des projets novatrices et d’accroitre l’impact de l’association Femme Plus Togo pour les femmes et filles au Togo.
La lauréate du deuxième prix, est une jeune militante congolaise qui milite depuis son adolescence pour la promotion et la protection des droits des femmes et des filles. Elle est l’initiatrice de la Fondation GRATIAS KIBANJA LUKOO.
Elle est également l’Initiatrice et Présidente du Conseil administratif de Women in Action for Human Dignity (WAHDi asbl) et le point focal RDC du Réseau des Enfants et Jeunes Africains pour les Droits Humains (REJADH-RDC). Reconnaissant que le leadership féminin est essentiel pour atteindre l’égalité des genres, elle a initié des clubs des filles dans les écoles secondaires et universités de Goma, mais aussi des clubs des filles non-scolarisées afin de permettre à des jeunes filles d’avoir un espace de dialogue et de bénéficier des formations sur les droits humains, le leadership et l’entrepreneuriat. Elle a également plaidé pour la création des clubs scolaires sur la défense des droits humains dans 12 écoles, incitant les jeunes en général à faire connaître leurs droits.
En tant que point focal de REJADH-RDC, elle plaide pour la mise en œuvre de la législation protégeant les droits des femmes et des filles. Elle a dirigé, par exemple, une initiative de plaidoyer auprès des leaders religieux et des auxiliaires de la justice au Nord-Kivu pour la mise en œuvre du Protocole de Maputo dans le but d’augmenter le statut des femmes congolaises.
En troisième place, nous avons Amélie AKINSHOLA, une militante béninoise qui a réalisé une douzaine de initiatives percutantes sur des thématiques variées liées à la santé et à l’autonomisation des femmes.
Son plaidoyer et ses projets ont eu un impact sur la vie de milliers de personnes, y compris les 2 564 filles et garçons sensibilisés et formés sur la santé sexuelle et reproductive; le renforcement des capacités économique et professionnelles de 6 980 femmes, filles et jeunes déscolarisées r renforcés ; le renforcement des capacités de 978 responsables des associations et groupements de femmes artisanes, commerçantes et transformatrices des produits agricoles sur le Leadership Féminin, la gestion financière rigoureuse des micro-entreprises et la Loi sur les Violences Faites aux Femmes. Elle est motivée par « la joie de voir une femme jouir d’une bonne santé, une femme intégrée et autonome et une femmes appuyé, soutenue, accompagnée et bénéficiaire des services juridiques du pays ».