Renforcement de capacités et synergie

XOESE en collaboration avec GFCF Global Fund for Community Foundations  et la  Fondation pour une société juste a lancé le  programme Tenɔnɔ qui veut dire résilience en langue éwé (langue véhiculaire parlée au Togo, Bénin, Ghana et Côte d’Ivoire), le programme a pour objectif de renforcer les capacités et la résilience des organisations locales de femmes pour qu’elles soient des actrices efficaces, durables et indépendants contribuant à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes. Ce programme inclut plusieurs volets Tenɔnɔ dont :
  • une formation,
  • des séance de coaching et
  • un programme de subvention. 
  Sa première cohorte a été lancée le 06 octobre 2022 et comptée 31 (présidentes, directrices, et chargées de …) d’organisations de femmes francophones dans 12 pays d’Afrique (Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, République Démocratique du Congo, République du Congo, Sénégal, Tchad et Togo). Découvrez en plus sur #Tenono ici
Dans le cadre de ses activités de renforcements de capacités et Synergies, XOESE prévoit très prochainement d’ouvrir de nouveaux instituts. Cet institut sera ouvert à toutes les organisations ayant bénéficié d’une ou plusieurs subventions au cours des années précédentes et rentrant dans les critères des termes de références publiées lors des appels à participation. Cet institut sera couplé avec des temps appelés « Réflexion annuel » qui permettra de faire un bilan des activités menées par les organisations permettant d’investir dans la croissance et le renforcement des capacités organisationnelles. Les sous thèmes abordés incluront :
  • Importance du renforcement du leadership des organisations ;
  • Système interne efficient : Instruments de gouvernance et de contrôle (interne et externe) ;
  • Renforcement de la capacité de gestion des organisations :
  • Approche basée sur les droits humains,
  • Gestion axée sur les résultats de développement,
  • Gestion transparente et rigoureuse des finances,
  • Gestion des ressources humaines,
  • Gestion des processus internes qui soutiennent les programmes (la dotation en personnel et le perfectionnement professionnel, les activités de collecte de fonds, la gestion financière et la gestion des installations).
Les femmes et les jeunes femmes sont essentielles à la croissance économique à travers le monde. A l’échelle mondiale, elles représentent environ 50% de la population, 40% de la main-d’œuvre, mais ne possèdent qu’environ 1% de la richesse mondiale. Elles constituent un levier important pour le développement et la création de richesse parce que, contrairement aux hommes, elles investissent la majorité de leurs revenus dans la santé, l’éducation et le bien-être de leurs familles et de leurs communautés. Néanmoins, elles se heurtent à de nombreux obstacles sociétales et systémiques qui limitent considérablement leur capacité à participer pleinement à l’économie de leur communauté et de leur pays. Cette situation a un impact important sur leur capacité à développer leur plein potentiel entrepreneurial, à gagner de l’argent et à subvenir aux besoins de leur entourage. Dans nos pays, la plupart d’entre elles se contentent de gérer des petites entreprises dans le secteur informel sans envisager d’étendre leurs activités ou de migrer vers le secteur formel. Bien qu’il y ait eu une hausse encourageante dans les initiatives entrepreneuriales des femmes et des jeunes femmes au cours de la dernière décennie, il faudra davantage d’efforts pour surmonter les facteurs spécifiques qui les découragent de démarrer ou de reprendre des petites ou moyennes entreprises. Et plus important encore, il est urgent de créer un environnement favorable où celles qui dirigent de petites entreprises puissent les formaliser et les développer plus facilement. Les mesures visant à encourager la création et l’expansion des entreprises initiées par les femmes et les jeunes femmes et/ou leurs groupes peuvent prendre plusieurs formes. Elles doivent impérativement inclure la réponse au principal problème d’accès au financement. Si dans certains pays, il faudra revisiter la législation pour faciliter leur accès aux ressources et aux financements, dans d’autres le principal besoin est de faciliter leur accès à l’information appropriée. Un autre problème clé, qu’il convient d’aborder, est lié aux politiques économiques qui régissent le commerce dans les pays ciblés. Elles dérivent logiquement des politiques macroéconomiques mondiales qui ne sont généralement pas sensibles au genre et ne cherchent pas à répondre spécifiquement aux besoins des femmes et des jeunes femmes d’affaires. Par conséquent, XOESE, Le Fonds pour les Femmes Francophones, qui a identifié l’Autonomisation économique et le leadership professionnel des femmes et des jeunes femmes comme l’un de ses domaines prioritaires, encourage la création et l’expansion des entreprises initiées par les jeunes femmes. C’est dans ce cadre que sera lancé un Institut sur le leadership professionnel des jeunes femmes qui s’adresse aux jeunes femmes porteuses de projets innovants et qui souhaitent embrasser la carrière d’entrepreneure. Avec comme objectifs : 
  • Renforcer les capacités des participantes en matière de création et de gestion d’entreprise ;
  • Développer les capacités de leadership des participantes en vue d’encourager l’innovation dans leurs secteurs d’activités